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L'automne (petit 1)
28/10/2008 10:21
Poinsettia de Noël et feuilles d'érables négligemment jetées sur l'escalier menant au restau Voilà plusieurs jours que, aiguillonnée par les photos automnales des sous-bois jurassiens, je me dis que je vais faire un billet sur l'automne nippon. Enfin, le début de l'automne nippon, car, en effet, à part la nuit qui tombe déjà à 5 heures, nous sommes encore bien loin des températures ou des paysages de la Douce France. Ici, il fait encore autour de 20° dans la journée et 10 la nuit. Un chemisier à manches longues et une écharpe me suffisent largement pour aller bosser. Et le soleil brille ! Pour les 127 millions de Japonais et moi, et moi et moi, c'est un des meilleurs moments de l'année du point de vue climatique.
Quant à la végétation, le vert y règne encore en maître (on annonce les belles couleurs automnales pour la mi-novembre dans notre région).
  Mon jardin pète toujours le feu et le toit manque chaque jour de s'écrouler sous le poids des asagao (ipomées).
 Chez mon fleuriste, les dahlias jouent les exhibitionnistes sous une énorme couronne de Noël.
  Dans les jardins voisins, fleurissent cosmos, datura et sauges.
Et oui, ce sont des cosmos là-bas au fond ! Je vous jure, si vous cherchez bien, vous verrez les fleurs
Sauge (salvia)
Mais la présence de l'automne se fait vraiment sentir avec les susuki (soussouki), mini herbes de la pampa, et les verges d'or, soi-disant arrivées au Japon sous les semelles des soldats américains après la guerre, et profondément détestées des paysans japonais qui prétendent qu'elles envahissent tout.
Susuki
Verges d'or
Les rizières sont déjà fauchées et je suis bien désolée d'avoir raté ce moment...
 Et puis enfin, sur cette dernière photo, voici les arbres à kaki. Je sais, on ne voit rien. Je n'ai pas pu m'arrêter, j'avais une voiture aux fesses. Alors, croyez-moi sur parole !
Les arbres à kaki sont tout au fond de l'image. On y devine le bel orange des kaki.
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Villages...
26/10/2008 08:49



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Bellecombe, 19 octobre 2008
24/10/2008 10:02
Quand tu es venu ce matin me suggérer d’aller faire un tour dans les bois, botté, portant fièrement ton panier à champignons en bandoulière, je t’ai bien averti que la récolte risquait d’être réduite à cause de l’épais tapis de feuilles mortes qui recouvre le sol, mais l’appel de la forêt cumulé à ton souhait a vite fait de me décider.
 - Alors, où m’emmènes-tu ? - Nous allons à Bellecombe, à environ deux kilomètres des Moussières. Au fait, sais-tu comment on nomme les habitantes de Bellecombe ? - … ? ! hum…hum, Oh ! - Tu n’oses pas t’exprimer n’est-ce pas ? mais il s’agit pourtant bien des Bellecombaises ! - Décidemment, cette région est pleine de surprise. De plus, ce brouillard dans la combe est véritablement superbe.
 En fait, c’est l’’humidité de la nuit qui s’élève au matin et ici nous disons que ce sont des « magniens » ! Pourquoi ?, je n’ai pas d’explication.
- Cette ferme au toit flambant neuf devant laquelle nous nous garons, tu la connais ?
 - Un peu mon neveu, c’est « La Catole », chère au cœur de toute la famille et propriété actuelle d’une cousine et de son mari. Ils l’occupent pendant leurs vacances. - Pourquoi cette petite construction juste à côté de la maison ? - C’est le four à pain.Très souvent dans le Haut Jura, le four était indépendant de l’habitation. - Et chez toi, je n’en n’ai pas vu ? - Le nôtre est à l’intérieur, rappelle-moi de te le montrer à l’occasion.
 - Pourquoi tous ces gens remontent-ils le chemin ? - C’est la « Foulée des As », chaque année, à peu près à cette date, une randonnée pédestre est organisée et je découvre en même temps que toi que le circuit les amène cette fois ainsi sur Bellecombe. - C’est vraiment vivifiant de marcher ainsi de bonne heure le matin ! - Admire les contrastes saisissants entre les arrivées de lumière et les ombres.
 Ecoute ce silence, l’épais tapis de feuilles assourdit tous les bruits … mais pour trouver des champignons, à la tienne !
- Malgré tout, j’en vois quelques-uns là-bas … - Ce sont des « nébuleux » de leur nom savant « Lepista nebularis », ils font partie de la famille des clitocybes. Nous les ramassons avec parcimonie seulement lorsqu’ils sont tout frais, petits et charnus ; on les cuisine avec une persillade et au vin blanc. Nous allons en cueillir un fond de panier pour te les faire goûter …
Nous les cuisinerons avec quelques pieds de mouton :
 Et là, plus loin, nous avons une belle ronde de «Géotropes», vulgairement appelés « tête de moine » et qui est un champignon excellent. Deux bonnes poignées de chanterelles et notre repas du soir est garanti.
 Je crains bien que ce soit la dernière récolte de l’année, car la neige peut venir maintenant d’un jour à l’autre…
- Je regretterai nos promenades bucoliques … - Si tu veux, viens me voir et nous pourrons ensemble essayer de peindre et de dessiner cette nature merveilleuse.

- Volontiers, à très bientôt.
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Pays de soleil, enfin, plutôt...
20/10/2008 06:13
"Encore !!!" Que je vous entends raler au-delà de la toile. "Elle nous refait le coup de l'aquarelle redécouverte miraculeusement."
Et bien non, mes Tous Bons, ça ce sont encore les "vieilles" aquarelles prises en photo. Je n'ai encore ni ressorti, ni scanné les miraculées.
Et oui, vous avez encore de beaux jours d'admiration muette devant vous !



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Eurêka !
16/10/2008 05:12
 On dit qu'il y a un dieu pour les ivrognes, il doit y en avoir un aussi pour les bordéliques. Le mot n'est pas très élégant, je le reconnais, mais je vous jure que le spectacle de mes placards me vaut vraiment ce qualificatif.
Ce matin donc, j'étais vaguement à la recherche de la paire de lorgnons que j'utilise avec mes verres de contact. Et puis dîtes pas : "Quoi ! Des lunettes avec des lentilles ???!!! Elle n'est pas seulement bordélique, elle est aussi complètement aplatie du cervelet (ou du cerveau, si vous voulez)". Même avec des verres de contact, certains vieux yeux ont EN PLUS besoin de binocles pour lire. De toutes façons, ce billet n'est pas un traité d'ophtalmologie, OK ?
Je reprends. Recherchant ces foutues lunettes, j'ai mis, je ne sais pourquoi, le nez dans le placard de mon bureau. C'est un beau grand placard, plein de vêtements bien rangés. Sous les vêtements, par contre, un amas complexe de choses diverses entassé dans des sacs de voyage et des cartons, venus tout droit de notre ancienne demeure il y a 5 ans déjà, attend toujours d'être dispatché là où il faut. C'est pas bien hein ?
Mais c'est là où les choses (c.a.d. le bordel) prennent une tournure intéressante. Pas du tout à leur recherche, j'ai pourtant trouvé, tout à fait par hasard, les originaux des aquarelles que je cherchais presque désespérément. Enfin, pas trop, tout de même. Ils étaient bien rangés dans des classeurs étudiés pour et attendaient sagement qu'on veuille bien les en sortir. D'où, EUREKA !
Bon, avec tout ça, je n'ai toujours pas retrouvé mes lunettes...
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