Mes points d'ancrage

Aller à l'université me prend environ 20 bonnes minutes en voiture. Ce n'est pas très long et il y a rarement des embouteillages sur le chemin. Je fais ce trajet 4 fois par semaine (ben oui, les profs de fac, ça fait pas les quatre 8 !) et je dois avouer que je m'ennuie souvent. Une fois que j'ai fini de me maquiller, de téléphoner, de consulter mes mails et d'y répondre, j'ai tendance à m'endormir. Vous m'avez cru ? C'est pas vrai...  Etes-vous point sots !!!

Non, sur le trajet, je ne fais pas tout ce qui précède, je conduis et je regarde le paysage. Mais le paysage, même seulement 4 fois par semaine, toutes les semaines, ça devient lassant. Alors je me suis crée des "points d'ancrage"; quid, quid ?

Pour moi, un point d'ancrage, c'est le même endroit que je regarde avec plaisir chaque fois que je passe devant. Ce sont en général des maisons et/ou des jardins, jolis, pittoresques ou étonnants. L'aspect de ces points d'ancrage change suivant les saisons. En ce moment, voilà ce à quoi ils ressemblent. Je sais que les photos sont très médiocres. J'en ai pris plusieurs en conduisant....................... Ne le dites à personne, hein !

J'ai vu construire cette maison. Elle n'a rien de japonais, mais elle me plaît !


Sa voisine. La photo ne donne rien, mais le mini jardin est adorable et toujours en changement.


Reste-t-il encore de la place pour accrocher des pots ?


Ça, ce sont des visions d'horreur particulièrement "japonaises" : des fils partout, haute tension, téléphone..., je suis sûre que s'ils pouvaient, les Japonais accrocheraient les conduites de gaz à des poteaux.


Des bordures d'azalées.


Le mauvais goût dans toute son horreur !


Le jardin est plein d'orangers et de roses.


Et oui, il y a bien des gens qui habitent là...


Dans ce coin, les maisons sont couvertes de rosiers.


Et enfin, on arrive à l'université. La sculpture représente un cryptomère (sorte de cyprès du Japon), qui se dit "sugi" (prononcer "sougui") en japonais. Et le nom de mon université est Sugiyama (souguiyama), "la montagne aux cyprès".

Ajouter un commentaire | Lien permanent